Ne laisse pas la prudence du monde murmurer trop près de tes oreilles car c’est l’heure de l’inattendu.

Sri Aurobindo

 

Bio

Je suis née entre deux boîtes de pellicule, celles de Futures Vedettes et de Et Dieu créa la femme dont mon père était directeur de production.
Si Brigitte Bardot s’est penchée sur mon berceau, je n’en tire rien d’autre qu’un clin d’œil.

Après j’ai grandi comme une gentille petite baby-boomeuse entre ma sœur et mes deux frères au rythme des films et de la carrière de notre Claude Ganz de père.

En 1970, j’ai commencé le théâtre au lycée de Sèvres et je suis entrée au Cours de Jean-Laurent Cochet et Odette Laure en 1971, à l’époque au Théâtre Edouard VII. 

Là j’ai appris que pour jouer la comédie, il faut être à la fois instrument et instrumentiste, qu’il faut savoir faire une bonne analyse grammaticale doublée d’un parcours sportif, et maîtriser son corps, sa voix et sa pensée, autrement dit cultiver la conscience de soi.

J’ai commencé à travailler très vite et j’ai interrompu mes brillantes études à la fin de la seconde, ce dont j’ai souffert longtemps, pensant à tort, que sans diplôme on ne savait rien. 

Je suis donc autodidacte avec pour seuls bagages le BEPC, le permis de conduire B et le 1er degré d’équitation, qui doit correspondre au 4ème galop. Quant au diplôme du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, il m’a gentiment été refusé en 1974 : « Elle est bien la petite Ganz, mais elle tourne trop, on la prendra l’année prochaine ».                                                                                                   Et   ben,  non c’était cette année là que je voulais y entrer !

Premiers pas sur scène avec Robert Marcy, puis avec Jean-Laurent Cochet lui-même, création éclair au Gymnase de l’unique pièce d’un grand auteur contemporain,      matinées classiques, café-théâtre, Festival d’Avignon 1978 sous une serre en plein cagnard, et bien plus tard 2011 avec ma propre création, écriture, mise en scène, clownerie….

 Et puis le cinéma, la télévision, le cirque, la radio, le doublage 

  Et puis la vie, la naissance des enfants, des petits enfants

 Et puis la mort aussi souvent

        Et nous voilà ce soir  comme dit Brel

           Bienvenue chez moi !